La paroisse, c’est 4 000 habitants, et une moyenne de 250 fidèles par dimanche.
La paroisse a une topographie bien particulière, puisqu’elle regroupe (a peu de choses près) trois iles au milieu de la Seine.
Certes, l’urbanisme est passé par là, et aujourd’hui, des trois iles, seules l’ancienne ile Notre-Dame, devenue “Saint-Louis”, et celle de la Cité sont encore entourées d’eau. L’ile Louviers, dite aussi ile aux bois (du fait qu’on y déchargeait le bois de chauffage et de construction), est rattachée a la terre, et c’est le boulevard Morland et son flot de voitures qui remplace le bras mort de la Seine.
L’Ile de la Cité a été profondément chamboulée par les travaux du baron Haussmann, dégageant la cathédrale, déplaçant l’Hôtel Dieu, voulant en faire une “cité administrative” regroupant les grandes institutions de l’Etat (la seule partie aujourd’hui habitée devait être remplacée par l’Archevêché).
L’Ile Louviers était bien plus industrielle. Les ateliers de la Samaritaine, l’usine de pâtes alimentaires Rivoire & Carret et les poudres et salpêtres ont été remplacées par des habitations.
Seule l’Ile Saint Louis a gardé sa cohésion initiale, a peine écornée en ses extrémités par le passage des Ponts Sully et Louis Philippe.
La paroisse Saint Louis en l’Ile est une cohésion entre les grands hôtels particuliers aujourd’hui lotis en appartements et l’habitat social, entre les célébrités de l’univers de la politique ou des spectacles et la caserne abritant les familles des gendarmes de la Garde, l’ensemble parsemé de gros ensembles administratifs… ou religieux.