Le Carême

Quarante jours pour préparer Pâques ! … Nous disons bien “Pâques avec le Carême” c’est à dire plus de bonbons, plus de vin, plus de confiture … ! 

Avant de décider, écoutons le Christ : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Apoc 3, 20) Il s’agit bien d’ouvrir nos cœurs, de sortir du “tout bien,” du “tout fait”. Nos efforts resteront-ils des formalités sans grande valeur … ?

Faisons travailler le Saint Esprit en lui demandant ce qu’il faut faire : quel divertissement allons-nous supprimer pour avoir le temps de lire les évangiles, de visiter le vieil oncle, de jouer avec le petit fils, de partager les soucis de l’autre …

« Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.» (Mt 6,6) 

Pour être avec le Seigneur, avons-nous la volonté et l’amour d’entrer dans nos cœurs tous les jours pour une dizaine de minutes ? Ces petites minutes passées avec Jésus ne sont pas inutiles, comme une fleur, comme une plante qui s’ouvre peu à peu, nous nous enracinerons en lui et notre Carême prendra de la substance. 

Nous pourrions par la suite demander au Christ s’il veut que nous fassions plus. Attention, ne soyons pas trop ambitieux, vouloir trop faire peut conduire à l’échec ! 

Restons petits et humbles. Accueillons et goûtons le Seigneur. Voilà un Carême en or.

Robert Mc Keon, diacre