« Maudit est l’homme qui met sa foi en l’homme. »  (Jérémie 17,5)

« L’homme est l’ombre d’un songe » (Pindar), « L’homme est semblable à un souffle, ses jours sont une ombre qui passe » (le psalmiste),  « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature » (Pascal). Voilà bien des paroles fortes sur la vanité de la condition humaine !  Mettre sa foi en l’homme ne serait-il pas plus sage que de s’appuyer sur de l’air, autrement dit poser un acte de pure folie ! L’homme se condamnerait lui-même à une existence sans substance.

Pour affronter solidement la vie, l’homme est mis en face d’un choix : va-t-il s’enraciner en Dieu : oui ou non. Pourtant rappelons-nous le psalmiste : « Il deviendra alors comme un arbre planté au bord d’un ruisseau dans de la bonne terre qui donne du bon fruit ! » 

Alors cette parole, allons-nous la laisser nous transformer ? Allons-nous l’écouter, la laisser résonner en nos cœurs ? C’est en goûtant à cette parole divine que nous sommes unis à Dieu. 

Tous les jours pour nourrir les fidèles de la parole de Dieu, l’Église propose des textes bibliques à méditer au cours de la messe quotidienne. Pour en profiter, nous ne sommes pas obligés d’être présents. Nous avons: le Magnificat, le Prions en l’Église, le missel, la radio, le site AELF des évêques de France. Le Seigneur nous surprendra par sa présence, sa paix et sa joie.

Robert Mc Keon, diacre